KAROOMI AVOCATS

Cabinet Franco-arabe
Le soutien, l’assistance et l’accompagnement du mineur victime d’infraction
Le rôle de l’avocat auprès du mineur victime d’infraction
La minorité de la victime exige de la part des acteurs (parents, médecins, policiers, juges et avocats) une attention toute particulière.
Il s’agira de ne pas imposer au mineur de revivre des faits traumatisants durant l’enquête, la phase de jugement, ou durant les éventuelles expertises.
Un espace sécurisant doit émerger dans la réalité de la victime pouvant se confier à un tiers.
L’avocat doit jouer ce rôle en établissant une relation privilégiée de confiance avec le mineur.
Lorsque l’infraction est commise dans l’environnement familial, il s’agira d’extraire l’enfant victime de son milieu, tout en restant à l’écoute de ses réserves.
La demande du mineur victime est complexe, exigeant à la fois une protection justifiée par son état, et une stabilité de son environnement constituant son socle premier.
Une procédure longue d’indemnisation du mineur victime d’infraction
Le bilan de la tempête se fera lorsque la poussière sera retombée
La minorité est une période durant laquelle l’individu construit son identité profonde.
Elle doit être guidée par l’épanouissement de l’enfant ou de l’adolescent, axée sur une construction de la personnalité.
L’infraction constitue une violence, et une brutalité durant cette période et mérite donc d’être digérée par le mineur.
Ainsi, s’agissant des infractions les plus graves subies par le mineur (viol, agression sexuelle etc) le médecin expert ne sera pas capable de fixer une date de consolidation avant la majorité de l’enfant.
Le temps doit faire son œuvre.
Dans l’attente, il sera possible de préparer le moment de la consolidation en poursuivant un suivi psychique du mineur.