La réponse à cette question a des conséquences importantes sur l’indemnisation de la victime.

 

Les séquelles neurologique et psychiques sont parfois sosies, mais jamais jumelles.

 

Les séquelles d’un traumatisme crânien sont plurielles.

 

Les atteintes neurologiques se manifesteront, notamment, sur le plan mnésique (de la mémoire), des fonctions cognitives, de l’exécution ou encore sur le plan instrumental.

 

La victime fera face à un déficit dans ses capacités de stockage et de récupération. Une difficulté dans raisonnement, la compréhension ou le traitement des informations.

 

L’attention et la fonction de planification ou d’adaptation seront plus laborieuses.

 

Les manifestations des séquelles neurologiques gênantes et douloureuses interviendront à travers des vertiges et céphalées, très communément constatées.

 

Sur le plan comportementale, il émerge une perturbation de l’humeur accompagnée d’une irritabilité accrue.

 

L’ensemble de ces séquelles déclenchent, par leur permanence et leur persistance, une symptomatologie dépressive d’intensité variable selon la victime et la gravité de son traumatisme.  

 

Il s’agit de mettre en lumière une relation de cause à effet, les séquelles neurologiques ne devant pas omettre les séquelles psychiques et réciproquement.

 

Or, lorsque la victime n’est pas correctement accompagnée lors de la procédure d’indemnisation, elle peut se trouver lésée par l’absence d’un suivi médical durant la maladie traumatique.

 

En effet, au moment de l’expertise, les doléances de la victime, non objectivée par des éléments médicaux, n’auront qu’un poids tout à fait relatif, même lorsqu’ils sont cohérents avec les lésions initiales.

 

La prudence exige une attention accrue, et un suivi médical sur les deux plans; neurologique et psychique.

 

Lorsqu’un traumatisme crânien intervient, les dommages ne sont pas identiques, la réparation que doit recevoir la victime doit prendre en compte l’ensemble de ces séquelles.

 

La victime devra être accompagnée et conseillée, particulièrement à un moment où elle se trouve dans une situation de fragilité physique.